
En Martinique c’est environ 250 nouveaux cas par an de cancers du sein qui sont diagnostiqués.
50 décès par an, c’est 33% des cancers incidents chez la femme.
Dans le cadre d’Octobre Rose, l’URMKL souhaite mettre en lumière le rôle essentiel du MK dans la prise en charge de ces patientes.
En effet, le MK peut intervenir à différents moments du parcours de soins : en post-opératoire, pendant les traitements (chimiothérapie, radiothérapie).
Le masseur-kinésithérapeute peut en effet, par le biais de sa rééducation, intervenir sur la douleur, sur la prévention du lymphoedème (1), corriger la posture générale afin d’éviter l’attitude antalgique de protection du sein, traiter les cicatrices (2) …
Le MK est donc un pilier essentiel de la prise en charge des femmes atteintes de cancer du sein et dans l’amélioration de leur qualité de vie.
Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à vous rendre sur les sites internet du Réseau de Kinésithérapie du Sein (RKS) et de l’Association française des masseurs-kinésithérapeutes pour la recherche et le traitement des atteintes lympho-veineuses (AKTL), partenaires de cette Newsletter.
Par ailleurs vous trouverez joint à ci-dessous un petit livret imprimable à remettre à votre patiente. Ce petit livret reprend quelques exercices disponibles dans le Livre “Mon kiné m’aide”.
A.OROSEMANE
Télécharger le LIVRET “Mon Kiné m’aide”
(1) Jean-Claude Ferrandez, Pierre-Henri Ganchou, Serge Theys Kinesither, Prévention du lymphoedème du membre supérieut après cancer du sein, Rev 2020;20(227):3–1
(2) Nadine Varaud, Flora Weill Kinesither, Cicatrices et kinésithérapie après cancer du sein : mise au point kinésithérapique pour ne pas nuire, Rev 2020;20(227):11–15